
Une meilleure construction des batiments aurait-elle permis moins de dégat ?
Les risques du littoral :
Le littoral est une zone fragile exposée aux nombreuses inondations et montées des eaux. En effet, le littoral Vendéen était connu pour être une zone à risque. Au large des côtes vendéennes se trouve l'île de Ré et au sud, l'Île d'Oléron. L'eau qui s'engouffre dans le retranchement au sud de La Tranche-sur-Mer se retrouve alors bloquée, et lorsque le niveau de l'eau est trop important, comme cela a été le cas lors de la tempête Xynthia, on assiste à une submersion marine au niveau de la Faute sur mer.

Un PPR non respecté :
Malgré la connaissance de cette zone dangereuse, exposée aux submersions marines, des habitations ont été construites pour diverses raisons comme des logements sociaux, mais aussi parfois dans l'intérêts des maires (ce qui cré actuellement des débats, en effet des procès contre les maires de sont en cours). Ces habitations construites en zones connues inondables étaient donc exposées au risque de submersions marines.
PPR : Plan de Prévention des Risques : document d'urbanisation qui vise à limiter l'exposition de la population aux risques majeurs en l'informant des secours, et en réglementant l'utilisation des sols d'une commune.
Les dégats :
Il vrai que le bilan de cette tempête est très lourd autant au niveau humain (on compte une soixantaine de morts) qu'au niveau matériel (2,5 milliards d'euros sont nécessaires pour réparer les dégâts dits matériels tels que le réseau électrique, les chaussées...). Mais les habitations ont su résister à cette tempête. En effet, on peut noter qu'aucune habitation ne s'est effondrée ou ne s'est faite emportée par les flots. Une meilleure architecture n'aurait donc pas eu beaucoup plus d'intérêt. Cependant, pour éviter tout ces dégats, il aurait fallut ne rien construire sur le littoral et ses alentours, la zone étant connue comme innondable.

Des solutions qui ne sont pas totales :
Ce qui, par contre, aurait pu faire la différence aurait été de prévoir des évacuations par les toits, permettant aux habitants d'évacuer leurs habitations envahies par les eaux sans se mettre en danger. Cependant, ce n'est pas la meilleure solution, car ce dispositif n'est pas adapté aux personnes âgées ou aux handicapées. La construction d'habitations malgré la zone connue comme inondable a donc entraîné la construction de digues dans le but de "protéger" les terres et les habitations des submersions marines encore une fois, ce n'est pas la meilleure solution, car s'il y a une brèche dans la digue et que l'eau s'y engouffre, elle fragilise la digue qui finit par céder. L'eau s'engouffre alors dans les terres mais ne peut en ressortir, car elle se retrouve bloquée. Nous pouvons noter ce cas dans la ville de la Faute-sur-Mer très touchée par Xynthia et qui est restée sous les eaux pendant plusieurs jours. L'évacuation des eaux a aussi été empêchée par l'urbanisation, la bituminisation empêchant l'eau de s'infiltrer dans les sols, perturbant ainsi le cycle de l'eau.
